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Châssis

Carte blanche fut laissée autant que possible aux ingénieurs pour la partie châssis. Au début des années soixante, Lancia figurait encore parmi les rares adeptes de la traction. Ce mode de propulsion était utilisé par les Flavia et Fulvia, avec le succès que l'on sait en compétition. Restait à affiner le principe sur les Beta. En l'occurrence, le moteur et la transmission étaient montés sur un mini-châssis séparé et boulonné à la caisse. Ce faux châssis recevait également les suspensions, confiées à des triangles inférieurs et des combinés ressorts-amortisseurs (formule MacPherson), épaulés par une barre anti-roulis. A l'arrière, Lancia lance un schéma inédit pour l'époque : suspensions MacPherson guidées par deux bras transversaux par roue, fixés à la caisse par l'intermédiaire d'un autre mini-chassis. La barre anti-roulis, fixée devant, se chargeait en partie du guidage longitudinal des roues arrières. C'est en quelque sorte l'ancêtre du « multibras ». Le freinage pouvait compter sur quatre freins à disque. Ces solutions techniques furent adoptées par Lancia sur bien des modèles.

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Train arrière.